Au revor directeur...

48,5%..... au lieu de 60%. Ce seront donc 11,5 petits ponts qui auront manqué pour permettre à Jean Marie Colombani de rester pour un troisième mandat à la tête du directoire du Monde. Ce vote est celui des membres de la société des rédacteurs du Monde possédant un droit de véto pour la nomination du directeur du directoire. Désaveu? Prises de positions ambigues pendant la campagne présidentielle? La question reste posée. Il est cependant intéressant de noter le système plus ou moins démocratique qui éxiste au sein d'un tel journal. Il peut s'agir en laissant la parole aux journalistes de garantir une certaine liberté de ton et indépendance journalistique. Les grands groupes économique possédant de plus en plus de part dans la presse, une telle organisation peut être saluée. Mais qui sera donc à la tête du directoire?

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