Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Bloga6mains

30 mai 2007

De NSTV à radio Paris.

ortf68_1Ceux d'entre vous qui ont suivi la campagne présidentielle en France sont peut être tombés un jour sur NSTV et son présentateur vedette. NSTV (Nicolas Sarkozy Télévision... excusez du peu) était la chaîne en ligne de soutien à la candidature de Nicolas Sarkozy. C'est De La Brosse, un publicitaire et ami du couple désormais présidentiel qui en avait eu l'idée. Le concept : communiquer sur le net par vidéo durant la campagne en interviewant pleins de personnalités de droite soutenant bien entendu leur candidat. Excellent concept et première campagne à l'américaine en France. Mais maintenant la campagne finie, et n'ayant pas encore été nommé à la tête d'une chaîne publique (toujours la tradition française), notre publicitaire s'ennuie. Et le canard enchaîné de révéler ce matin (j'étais mort de rire ce matin dans le tram) que De La Brosse (à reluire bien entendu) souhaitais généralisé son concept de WebTV à tous les ministères pour devenir la parole officielle gouvernementale. Heureusement quelques conseillers ont frainés ses ardeurs : "Avec ce type de communications on entend déjà les slogans Radio Paris ment..." POur rappel Radio Paris était la radio officielle sous l'occupation et les résistants de l'autre côté du channel avaient lancé un slogan repris en coeur "Radio Paris ment... Radio Paris ment.... Radio Paris est allemand!". Notre publicitaire va devoir trouver d'autres idées...


Publicité
30 mai 2007

Après la troisième défaite consécutive du PS aux

Après la troisième défaite consécutive du PS aux présidentielles et le relatif vide médiatique de ces dernières semaines, l’image du PS en avait pris un sacré coup, laissant ainsi transparaître une gauche perdante et divisée.

Parmi les causes de cette défaite, il faut mettre en avant les nombreuses distensions et oppositions exprimées à l’égard de Madame Royal, qui avaient créé des clivages au sein même du PS. Un climat qui a, de manière directe ou indirecte, porté un certain discrédit sur les capacités de Mme Royal à assumer les responsabilités de la présidence de la République.

Ainsi pour ne par reproduire cette même erreur les 5 leaders du PS sont apparus au meeting de hier soir, unis et rassemblés, ils ont donné une « image pacifiée »[1] que les militants réclamaient tant.

Une prestation réussie (comme l’atteste d’ailleurs les divers titres des journaux : «Soit ils s'entendent, soit ils sont morts » (LCI) ou encore le Point : « Le PS communie au Zénith »)  et d’autant plus déterminante que l’enjeu est crucial : l’obtention de la majorité à l’Assemblée nationale, permettrait de constituer une opposition forte et un barrage solide aux divers réformes que M. Sarkozy prévoit de mettre en place. Hier soir le PS a gagné des point et a redonné confiance aux militants, toutefois, selon les sondages, la course aux législatives est loin d’être gagnée, car les candidats UMP et du Nouveau Centre sont les favoris avec 43,5 % des intentions de vote.



[1] http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-916691,0.html, [consulté le 30 mai]


29 mai 2007

Ce soir un grand meeting est organisé au Zénith,

Ce soir un grand meeting est organisé au Zénith, à Paris, avec des figures comme Mme Royal, M. Delanoë, Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn et sans oublier M. Hollande.

Après la prestation de Mme Royal au journal de 20h sur France 2, le débat s’annonce très vif. En effet, L’ex-candidate du PS a demandé qu’« avant le premier tour des élections législatives des décisions concrètes soient prises pour que les engagements pris soient rapidement tenus", »[1]Avec de tels propos, Madame Royal critique le comportement passif de M. Sarkozy qui ne passe pas l’acte, alors que tant de choses ont besoin d’être mises en place. Notamment dans le domaine hospitalier qui a besoin de plus de structures d’accueil pour les personnes âgées et handicapées, ou encore en matière d’OGM. Et elle dénonce « "certaines réformes engagées" par le gouvernement comme le "bouclier fiscal", la "remise en cause qui se prépare sur le contrat de travail", ou les franchises médicales »[2]qu’elles jugent dangereuses.



[1] http://www.lesinfos.com/news59245.html, [consulté le 29 mai 07]

[2] http://www.lesinfos.com/news59245.html, [consulté le 29 mai 07]


29 mai 2007

Ce soir, les figures les plus importantes vont se

Ce soir, les figures les plus importantes vont se retrouver au Zénith. Trois semaines après la défaite des présidentielles, les socialistes se mobilisent en vue des législatives. Bien que l’on ne sache que très peu sur les intentions des uns et des autres, tous les prétendants seront présents, ayant chacun 10 minutes de temps de parole pour défendre sa position.

Quant à Ségolène, tout le monde connaît ses ambitions pour les présidentielles de 2012. La question reste à savoir quelle sera sa stratégie pour maintenir sa popularité en vue des prochaines élections. Certains la voient bien à la tête du parti. Un poste stratégique qui lui offrirait une plus grande légitimité en tant que candidate du PS et d’autre part, de bien préparer et roder sa future campagne. Un poste qui lui permettra de se montrer comme la figure forte du parti socialiste.


29 mai 2007

Les législatives approchent et les prévisions

Les législatives approchent et les prévisions fusent. En effet, il semblerait que l’UMP n’aurait aucune difficulté à se maintenir dans les 10 circonscriptions qu’elle détient. Par contre, deux circonscriptions semblent résister : « la 1re, où le communiste Roland Muzeau part favori et la 11e, où Ségolène Royal a réalisé près de 60 %. L'UMP n'y présente pas de candidat, à la faveur d'un accord avec le centre. »[1]

Ainsi le partage s’effectuera dans la 4è circonscription enter Nanterre où Mme Royal a enregistré un score de 62 % et Suresnes qui avait majoritairement voté pour M. Sarkozy.

Dans cette campagne pour les législatives, M. Sarkozy va directement intervenir, en donnant un meeting ce soir au Havre, contrairement à son prédécesseur, M. Chirac, qui, en 12 ans de présidence n’a jamais participé à un meeting électoral. Une démarche qui témoigne de la volonté de pouvoir et de contrôle que M. Sarkozy exerce et veut exercer. Ce qui n’est pas l’avis du secrétaire général délégué de l’UMP, en effet, selon Patrick Devedjian : « il est "normal et cohérent normal et que le président de la République souhaite avoir les moyens de mettre en oeuvre le projet qu'il a réussi à faire adopter pendant sa campagne électorale. »[2]. C’est au nom de son propre projet que les candidats font campagne, il est ainsi normal (pour M. Devedjian) que M. Sarkozy intervienne dans cette campagne.



[1] http://www.20minutes.fr/article/160720/20070529-Paris-Les-Hauts-de-Seine-haut-la-main-pour-l-UMP.php, [consulté le 29 mai 07]

[2] http://elections.france2.fr/actu/31265772-fr.php, [consulté le 29 mai 07]


Publicité
28 mai 2007

M. Devedjian ne fait pas parti du gouvernement

M. Devedjian ne fait pas parti du gouvernement Fillon, bien qu’il affirme officiellement ne voulant pas avoir un poste de ministre, car les charges qu’incombe cette tâche ajoutées à celles qu’il assume déjà auraient été trop lourdes. M. Devedjian s’avoue pourtant « déçu » de ne pas s’être vu attribué le poste de ministre de la Justice.

Mais en guise de consolation, il envisage occuper la présidence du Conseil général du département le plus riche de France avec « plus de 6 000 sièges sociaux d'entreprises et [un] PIB par habitant [qui] est trois fois plus élevé que la moyenne nationale »[1]. Il s’agit là des Hauts-de-Seine. Et malgré la forte convoitise qui occupe ce poste (Jean-Jacques Guillet et Isabelle Balkany sont aussi sur les rangs), ce poste va certainement être attribué à M. Devedjian, car il a déjà reçu le soutien de plusieurs conseillers généraux UMP et UDF.



[1] http://www.lejdd.fr/cmc/politique/200722/devedjian-se-consolera-avec-le-92_23445.html, [consulté le 28 mai 07]


28 mai 2007

Selon le baromètre électoral quotidien Ipsos/Dell

Selon le baromètre électoral quotidien Ipsos/Dell pour SFR et Le Point[1], les candidats UMP et ceux du Nouveau Centre recueilleraient 43, 5% des votes au premier tour des législatives.

« Les candidats du Mouvement démocrate de François Bayrou, arrivé 3e à la présidentielle, obtiendraient 9% (-0,5), ceux du Front national (FN, extrême droite) 4% (-0,5), ceux des Verts 3% (+0,5), du Parti communiste (PCF) 4 (=) et de l'extrême gauche 3% (=). Les candidats Divers droite recueilleraient 1% (=). »[2]

 

Ainsi «La droite parlementaire est créditée au total de 46,5% (=), la gauche parlementaire (PS, PRG, MRC et PCF) et les Verts de 35,5% (+1). »[3] Pour contrebalancer le pouvoir de l’UMP, la gauche doit être majoritaire aux parlementaires. Maintenant faut-il se fier aux chiffres des sondages ? Il est vrai qu’ils ont été plus qu’exacts pour les présidentielles de 2007, ce qui ne fut pas le cas du tout pour celles de 2002. Quoi qu’il en soit les médias ne cessent de proclamer la victoire de l’UMP aux législatives et la gauche semble avoir disparu de la scène médiatique. Alors les Français n’ont que très peu d’éléments pour évaluer la force politique de l’UMP et du PS dans l’affrontement pour les législatives.



[1] http://www.cyberpresse.ca/article/20070528/CPMONDE/70528147/1014/CPMONDE, [consulté le 28 mai 07]

[2] http://www.cyberpresse.ca/article/20070528/CPMONDE/70528147/1014/CPMONDE, [consulté le 28 mai 07]

[3] http://www.cyberpresse.ca/article/20070528/CPMONDE/70528147/1014/CPMONDE, [consulté le 28 mai 07]


28 mai 2007

Nicolas Sarkozy et Romano Prodi se sont

Nicolas Sarkozy et Romano Prodi se sont rencontrés à l’Elysée pour parler de ce que pourrait être une « Union méditerranéenne ». Les deux dirigeants ont pour volonté commune de sortir l’Union européenne de la crise dans laquelle elle se trouve, depuis, le refus de la Constitution.

Les deux présidents ont voulu faire bonne figure en démontrant leur détermination commune à rétablir une Europe forte, ainsi: « Il faut faire de la Méditerranée ce qu'on a fait il y  a soixante ans en l'Europe. L'idée d'une réunion des sept pays  euro-méditerranéens, sans se fermer aux autres, est une idée très forte. »[1] Et pour garder cette image de consensus des sujets qui fâchent comme l’entrée de la Turquie au sein de l’Union européenne ont été évités.



[1] http://info.france2.fr/europe/31264992-fr.php, [consulté le 28 mai 07]


28 mai 2007

Fin de la dernière chaîne privée au Vénézuéla.

rctvHier soir a disparu au Vénézuéla la dernière grande chaîne privée Radio Caracas Television (RCTV). Le gouvernement d'Hugo Chavez a en effet mis fin à sa licence (qui existait depuis près de 50 ans); prétextant des raisosn administratives. La réalité est que cette chaîne contrôlée par l'opposition conservatrice était trés anti-Chavez dans ses contenus. Reporters sans frontière proteste vivement contre cette décision éminement politique et c'est tout a fait normal et dans le cadre de ses activités. Rappelons cependant que cette chaîne avec d'autres avait incité et soutenu le putsh contre le président Chavez en 2002 après quatre ans de pouvoir acquis démocratiquement. Je n'irais pas plus loin sur la légitimité de cette mesure (et ce cas particulier) et je rappelerais cependant que tout n'est pas tout blanc ni tout noir dans cette histoire.
La question que je me pose (une de plus) estt cependant de savoir si un médias qui incite au coup d'Etat contre un gouvernement démocratiquement élu mérite de pouvoir continuer à exercer? Et plus largement si les médias peuvent défendre tout et n'importe quoi? Je ne suis par exemple pas sur que beaucoup de gens en Europe défendraient becs et ongles le droit d'existence d'un média pro-fasciste. Je sais que le cas est extrême mais raisonner par des extrêmes est parfois stimulant intellectuellement. Alors beaoucoup de monde pour réclamer la garantie d'existence d'une chaîne de télévision incitant au renversement du Conseil fédéral?


27 mai 2007

Nicolas Sarkozy est plébiscité à plus de 65%, un

Nicolas Sarkozy est plébiscité à plus de 65%, un chiffre record, qu’aucun Président de la République n’avait atteint depuis Charles de Gaulle en 1958. Pour ce qui est de M. Fillon, 62% des Français s’estiment satisfaits de M. Fillon en tant que Premier Ministre.

Mais quelle est la réelle valeur indicative de ce chiffre ? En effet, M. Sarkozy n’a pas encore instauré de réelles réformes et d’autre part nous ne savons rien de la nature du panel choisi pour effectuer ce sondage. Une satisfaction qui se fonde donc plus sur les images et les messages transmis par les médias que sur les faits. Un résultat positif qui ne fait qu’appuyer la victoire prédite par tous les médias de l’UMP aux prochaines législatives et qui tombe quelques jours avant le meeting de M. Sarkozy au Havre.


Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 > >>
Bloga6mains
Publicité
Publicité