Vers une mutation nécessaire : l’actuel PS

Depuis la « défaite sans appel » aux élections (en référence aux dires des protagonistes Dominique Strauss-Kahn ou Laurent Fabius…), le Parti Socialiste fait réfléchir autour de lui. En effet, on peut se demander légitimement, ce que va devenir ce parti voire même la gauche en général. Les exemples fleurissent en Europe où les anciens partis de gauche (notamment le Parti Communiste), défaites obligent, ont dû évoluer vers une Parti Social Démocrate (SPD Allemand) ou en tout état de fait dans une évolution vers le centre en faisant certes des concessions mais en étant en capacité de l’emporter lors des grandes échéances électorales (gauche italienne, espagnole, anglaise !!!). Pourtant, la gauche française bardée de ces cas pratiques européens, ne parvient pas à se réunir. Le PS parti dominant, ne peut s’entendre avec les « petits » qui sont devenus au fil du temps insignifiants (le PC n’existe plus, concurrencé par

la LCR

et les Verts sont en voie d’extinction). Aujourd’hui, il n’existe que deux partis susceptibles de gouverner : le PS et l’UMP. Le seul moyen pour le PS de pouvoir renouer avec la victoire passe par une refonte de son organisation, de sa pensée, de son fonctionnement. L’allié que pourrait être le parti centriste de M. Bayrou, n’est pas négligeable même si à l’heure actuelle ce dernier souhaite se démarquer et exister en dehors de toute alliance. Le PS n’est, hélas, pas enclin à se lier avec un tel parti dans le futur, puisqu’en France, l’originalité réside dans le fait que le parti centriste soit plus à droite…

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