7 mois

Cela fait sept mois que la journaliste russe Anna Politkovskaïa, opposante au régime de Poutine et à la guerre en Tchétchénie a été assasinée. Les commanditaires n'ont toujours pas été retrouvés et cela ne doit guère nous étonné. Mais cela nous rappelle également qu'être journaliste n'est pas toujours tout rose. Si dans les démocraties occidentales ces derniers bénéficient d'une grande liberté de ton, pas trés loin de chez nous cela n'est toujours pas possible. La Russie en est l'exemple frappant. Que faire alors? Poursuivre le combat. Et comment? En poursuivrant le travail d'Anna, en se rendant en Tchétchénie pour rapporter ce qu'il s'y passe. Le nombre de conflit dans le monde permet de passer rapidement de l'un a l'autre en oubliant les précédents. Dites moi depuis combien de temps vous n'avez pas vu un article concernant la Tchétchénie? Beaucoup sans doute. Est-ce pour autant que la situation c'est arrangée là bas? Je ne le pense pas non plus. Alors soutenons ces journalistes car dans notre société, si l'information sur de tels conflits n'existent pas, ce sont les conflits qui disparaissent de la place publique.

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