Vote Frontiste
Il est intéressant
de constater que parmi les électeurs de Jean-Marie Le Pen de 2002, 23% d’entre
eux ont voté « […] cette fois pour le candidat de l'UMP, qui a assumé sa
stratégie consistant à aller chercher "un par un" les anciens
sympathisants du Front national. »[1] Parmi cet électorat, on compte les ouvriers, qui
avaient majoritairement voté pour Le Pen en 2002, et qui sont cette fois-ci
environ 29% à avoir voté pour Sarkozy : « Ce constat est conforté par
l'analyse de la carte électorale, qui met en évidence les succès du candidat de
l'UMP dans les anciens bastions du FN, le Sud-Est, le Nord, l'Alsace, ainsi
qu'en Ile-de-France. »[2].
Mais nous ne pouvons pas parler de cette « déportation » de l’électorat frontiste vers M. Sarkozy sans évoquer la nature du discours de ce dernier. De nombreux journalistes ont constaté, durant cette campagne présidentielle, une réelle droitisation du discours du candidat UMP. En effet, M. Sarkozy aurait repris les thèmes clefs du discours « national-populiste lepéniste », une stratégie qui « […] s’est avérée payante: Le Pen n’a jamais été aussi bas […] »[3].
[1] Près d’un lepéniste sur quatre
aurait voté pour Sarkosy, selon Lh2 , http://www.challenges.fr, [consulté le 27 avril 2007]
[2] Idem.
[3] « Nicolas Sarkozy premier de
la classe », mise à jour le 23.04.2007, http://www.20minutes.fr, [consulté le 27 avril 2007]
et également : Sarkozy : un problème d’image, 13 avril 2007http://elections.france2.fr, [consulté le 27 avril 2007]